A propos

Go Girlz, c’est des portraits de femmes sportives. Des femmes comme vous et moi, qui n’ont pas toujours aimé le sport ou qui sont tombées dedans quand elles étaient petites.

La genèse de Go Girlz :

Depuis quelques années, je pratique la course à pieds. Pourtant la lutte entre moi et moi-même pour me lancer dans cette activité physique a été longue.

Depuis toute petite, j’aime le sport. Enfant, je faisais du judo, de l’aïkido et de la danse. L’adolescence et ses stigmates physiques ont pointé le bout de leur sein et j’ai détesté mon corps. J’ai haï mes cuisses (trop larges), mon nez (trop long), mes bras (trop poilus), mes pieds (trop moches), mes doigts (trop courts), mes seins (trop gros). La liste était infinie. J’ai maudit ce corps qui était le mien et il a fallu beaucoup de temps et de réflexions pour me remettre au sport à l’âge adulte.

J’ai rechaussé des baskets pour reprendre le contrôle de ma vie et, par conséquent de mon corps.

Aujourd’hui, je devrais être fière de ce corps, mon corps. Il ne me lâche presque jamais, il est rarement malade, il peut courir des marathons et me porter bien au-delà de ce en quoi je pensais être capable. Pourtant, je ne peux pas dire que je l’aime. Mon incapacité à m’aimer est bien ancrée.

Néanmoins, avec le sport j’ai fait péter des barrières, j’ai appris à écouter mon corps et à être bienveillante avec lui.

Je me suis alors posée ces questions :« Pourquoi, pendant des années, je me suis interdite de faire du sport ? Pourquoi je n’ose pas m’inscrire dans une salle de sport ? Pourquoi suis-je toujours si mal à l’aise avec le sport et le regard des autres ? » 

La réponse n’est pas si simple car il y a plein de raisons différentes. Parmi celles-ci, la principale est que je n’ai presque pas eu de modèles de sportives (dans mon entourage ou les medias). Evidemment, j’avais entendu parler de Mary Pierce, Serena Williams, Marie-José Perec, Jeannie Longo, Surya Bonaly… Mais elles n’étaient que des grains de sable dans la vision sportive générale. La représentation médiatique des femmes dans le sport est bien trop faible.

Ce site est né dans un contexte d’inégalité : aujourd’hui, seulement 35 % des licenciés sont des femmes et les sportives ne sont représentées qu’à hauteur de 15 % selon le CSA. Mais il ne faut pas oublier que le sport n’est pas l’apanage des hommes. Sur Go Girls, nous leur donnons la parole.

Qu’est-ce qui les lient au sport ? Pourquoi s’y sont-elles mises ? Qu’est-ce que leur apporte le sport au quotidien ? Comment elles en sont venues à courir des marathons ou à utiliser le vélo comme moyen de locomotion ?

C’est avec cette constatation que me vient l’envie d’écouter les femmes qui pratiquent un sport et de les mettre en avant.

Poing Go Girlz

Le concept Go Girlz :

Alors, à mon niveau, je souhaite contribuer à faire entendre des femmes comme vous et moi qui pratiquent une activité physique.

Go Girlz  c’est des portraits de femmes inspirées et inspirantes. Elles t’expliquent pourquoi elles font du sport et ce que ça a changé dans leurs vies.

Parce que chacune doit avoir la liberté de faire ce que bon lui souhaite, parce que c’est important de désacraliser le mot « sport », parce que si tu marches tous les jours pour aller au travail, tu es déjà une sportive, parce que la parole des femmes doit être écoutée. Parce qu’on est toutes notre propre modèle.

Le but de ce projet est de vous donner envie de vous lancer, de tester n’importe quelle activité physique (non, Netflix n’est pas dans la rubrique sport) et surtout de croire en vous.

La parole est à vous, Femmes Sportives.

Let’s go girlz !