Lorraine est la fondatrice du podcast Studio Visit, passionnée d’arts, enfant, elle a pratiqué différentes activités notamment grâce à sa famille. Entretemps, elle a grandit, elle s’est parfois perdue dans le sport pour mieux se retrouver. Découvrez le portrait de cette femme passionnée : Let’s Go Girlz !
Quel(s) sport(s) pratiques-tu ? Et à quelle fréquence ?
Je pratique du yoga, du pilates, du fitness, de la natation et un peu d’équitation à une fréquence de 5 fois dans la semaine, entre 30 minutes et 1 heure par séance, en variant les activités.
Quand as-tu commencé le sport et quelles étaient les raisons à l’époque ?
Je crois que je fais du sport depuis toujours. Enfant et adolescente, j’ai fait 7 ans de danse classique certainement pour faire comme ma grande soeur, 10 ans d’équitation avec ma mère qui pratiquait elle-même, mon père était passionnée d’arts martiaux et m’a initié à différents sports. Puis j’ai fait beaucoup de course à pieds avant de me blesser ce qui m’a amené à pratiquer du fitness, du yoga et de la natation (quand les conditions sanitaires le permettent).
Où pratiques-tu ton sport et quel est ton spot favori ?
En studio, dans des salles de sport, chez moi. Vivant en région parisienne, j’aime pratiquer en exterieur, dans un coin de nature, dans un parc…
Qu’est-ce que t’apporte le sport au quotidien ?
Le sport m’a aidé à guérir de mes troubles alimentaire et à me donner confiance en moi. Le sport m’apporte de la sérénité, du calme, du plaisir, des liens sociaux, c’est quelque chose que je fais pour moi, pour me faire du bien.
Le sport a-t-il changé la vision que tu avais de toi et ta vision du sport en elle-même ?
Ma vision du sport a changé, j’ai cherché la performance et le contrôle de mon corps avant d’utiliser le sport comme un moyen de guérir de mes troubles de comportements alimentaires. Grâce au sport, j’ai redécouvert mon corps, mes forces, mes limites. Aujourd’hui, le sport est avant tout une source de bien être général.
Je ne m’identifiais pas en tant que sportive parce que le sport faisait partie intégrante de ma vie au sein de ma famille. Puis je me suis définie par mon sport : coureuse, cavalière. Aujourd’hui, je me considère comme une sportive passionnée et disciplinée.
Quels ont été ton meilleur et ton pire moment sportif ?
Le pire souvenir est lié à une blessure (le syndrome de l’essuie glace) sur un trail nocturne, je ne me suis pas écoutée et j’ai fini malgré tout. Je m’en suis beaucoup voulu d’avoir agi ainsi et d’avoir fait du mal à mon corps ce jour-là.
Le meilleur souvenir est mon premier semi-marathon, notamment pour mes sensations physiques et émotionnelles exacerbées par l’ambiance et les endorphines de cette course. J’étais accompagnée de ma soeur et mon compagnon, j’étais heureuse, j’ai adoré ce moment.
Quel est ton prochain objectif ?
J’aimerais gagner en souplesse pour les bienfaits physiques qui en découlent et recourir pour mon plus grand plaisir.
En tant que femme a-t-il été plus ou moins difficile de commencer (et d’exercer) une activité physique par rapport à tes barrières, la société, le regard des autres ?
Je ne trouve pas, j’ai toujours été intégrée. On a toujours respecté mes capacités sans que mon statut de femme ne soit un obstacle.
Quel message pourrais-tu livrer aux femmes et aux jeunes filles ayant envie de faire du sport mais n’osant pas ou aux femmes qui se persuadent que le sport n’est pas fait pour elles ?
Le sport c’est avant tout pour se faire du bien et s’approprier son corps. Le sport c’est pour tout le monde mais il faut trouver le sport que vous aimez, là ou vous prenez du plaisir. Mes secrets : instaurer une routine, écoutez votre corps, dépassez-vous et fixez-vous des objectifs atteignables.