Marie-Laure est une femme qui pense être ordinaire mais qui se révèle être extraordinaire. Après des années à vivre à un rythme effréné, elle a vécu un burn out. Cela lui a permis de se retrouver et de trouver une nouvelle place au sport dans sa vie. Let’s Go Girlz !
Quel(s) sport(s) pratiques-tu ? Et à quelle fréquence ?
Je fais principalement du fitness 3 à 4 fois par semaine. C’est une pratique qui me convient complètement.
Et depuis peu, je prends des cours de natation. Cela faisait longtemps que j’avais envie mais je n’osais pas par « honte » de ne pas savoir nager à mon âge et « honte » de mon physique.
Et de façon plus ponctuelle, j’aime faire des randonnées en VTT et vélo de route. J’aime la sensation de liberté que me procure le vélo la possibilité de profiter du paysage.
Et j’aimerai aussi intégrer plus de séances d’étirement pour gagner en souplesse et faire du bien au corps. Un aspect du sport dont j’ai souvent minimisé les effets et bienfaits.
Avant cela, je pratiquais le CrossFit mais ça ne s’adaptait plus à mes envies et mes besoins. Au bout de 2 ans, je me suis perdue dans ce sport. Trop physique et compétitif. Frustrée de ne plus évoluer ou pas assez vite.
Quand as-tu commencé le sport et quelles étaient les raisons à l’époque ?
Enfant, j’ai testé le karaté parce que mon père en faisait. J’en ai fait un an et n’y trouvant pas vraiment d’interêt, j’ai arrêté.
Adolescente, j’étais peu sportive mais j’appréciais les sports d’équipe. J’ai pratiqué le handball, j’aimais beaucoup l’aspect collectif, être noyée dans un groupe, me sentir utile à mon poste. À l’époque, je n’aimais pas mon physique et je me cachais à cause d’un peu de surpoids. L’adolescence est une période importante où se joue notre rapport avec notre confiance en nous. Ça m’a pris des années pour me sentir mieux dans mon corps et dans ma tête. Et le sport a été un tremplin. La trentenaire que j’étais a commencé par s’inscrire dans une salle de musculation. Puis, en voyant des cours de CrossFit, je me suis lancée avec une amie. J’aimais le fait de pouvoir travailler tout le corps sur des ateliers différents sur un temps très court.
Puis j’ai eu un trop-plein de sport. L’addiction a fini par se transformer en un écœurement du sport. Le plaisir et la motivation n’étaient plus là. Le sport ne comblait plus ce qui manquait dans ma vie personnelle. Perdue pendant des mois, j’ai compris qu’il me fallait d’abord un coach mental avant un coach sportif.
Voilà comment ma coach sportive d’aujourd’hui, Lisa Nasri, est arrivée dans ma vie. Elle m’a aidée à faire le point sur moi lors d’un atelier « confiance en soi » en janvier 2019.
Et début 2020, en plein Burn out, j’ai décidé de m’inscrire dans une salle pour faire un vrai programme sportif régulier et adapté à mes envies. Car courir 1 heure m’ennuie rapidement.
Et depuis mars 2020, Lisa Nasri est devenue ma coach sportive, celle qui m’a aidée à retrouver du plaisir dans le sport, de la régularité via son concept Happy.fit. J’ai appris à aimer le sport pour ce qu’il est, un moment fun pour soi et avec soi.
Tout ceci s’est fait par des lives sur Facebook 4 fois par semaine car le confinement est arrivé. À distance, la magie a opéré, son concept sportif, sa personnalité, ce rapport au sport me correspond parfaitement. Ce fut une révélation.
Où pratiques-tu ton sport et quel est ton spot favori ?
À ce jour, je pratique du fitness chez moi grâce à des lives sur Facebook le dimanche et par des packs vidéos que Lisa propose et qui permettent de faire du sport de façon évolutive. On peut durcir l’intensité et choisir une vidéo courte ou longue. On peut adapter le sport à notre quotidien.
J’espère pouvoir y intégrer bientôt 1 ou 2 séances de sport en salle Keep cool quand la COVID-19 sera moins présente.
Et de façon ponctuelle, j’apprécie de faire les programmes proposés par Justine Gallice et Thibault Geoffray. Ils combinent du sport intensif sur courte durée et ont de très bons conseils de nutrition et rééquilibrage adapté au sport sans se priver.
Qu’est-ce que t’apporte le sport au quotidien ?
Le sport m’aide à me sentir mieux dans ma tête et dans mon corps. Même si actuellement, je ne perds pas de poids, je me sens mieux, plus ferme, plus tonique et énergique. J’évacue et j’oublie le stress et les tensions de la journée. Je finis sur une note joyeuse.
Le sport m’aide à relativiser les bobos du quotidien, à partager une bonne humeur et les bienfaits sur ma confiance en moi sont immenses. Contrairement à ce que beaucoup de femmes pourraient penser, le sport ne fatigue pas, le temps ne manque pas pour en faire, même 15 minutes c’est suffisant pour obtenir l’effet qu’on en veut.
Le sport a-t-il changé la vision que tu avais de toi et ta vision du sport en elle-même ?
Avant, je voyais le sport comme un moyen de perdre du poids, alors qu’aujourd’hui cela n’a plus aucun lien. Je fais du sport pour mon bien être général et pour mon plaisir. Le sport a des effets qui vont au-delà d’une transformation physique, il canalise mon énergie, me calme, me donne le sourire, l’envie de partager et m’ouvrir à d’autres projets. Avec cette nouvelle vision, je suis beaucoup plus curieuse, j’aime tester de nouvelles activités physiques et me découvrir par ce biais.
Le sport a carrément changé la vision que j’avais de moi. Il me rend moins timide, plus sure de moi, plus courageuse dans mon quotidien. C’est un booster de bonne humeur qui se voit et qu’on a envie de partager avec les autres. J’ai encore du mal à me considérer comme une sportive, alors même que je fais du sport. J’ai encore l’impression d’être une touriste du sport, mais ma vision du sport étant en train de changer, j’évolue sur ma propre vision.
Quels ont été ton meilleur et ton pire moment sportif ?
Mon meilleur moment sportif c’est sans nul doute le premier cours Happy.fit_ que j’ai fait avec Lisa Nasri pendant le confinement via le collectif « Bouge chez toi ». J’ai pris un plaisir incroyable à faire du sport avec un sac à dos rempli de livres, sur de la musique des années 90′. Faire du sport en fonction de ses capacités avec des objets du quotidien (bouteille d’eau, coussin, chiffon, balai, sac à dos), c’était magique. Et savoir qu’on était plusieurs à transpirer au même moment, que du bonheur partagé.
Mon pire moment, c’est quand j’ai perdue toute motivation et régularité quand je faisais du CrossFit. Ce sport m’a donné le goût du sport et m’en a presque dégouté. Cela devenait trop compétitif avec moi-même et avec les autres. J’étais frustrée de ne pas évoluer assez vite. Au-delà du cerveau, mon corps ne suivait plus non plus. Fatigue musculaire et mentale ont eu raison de ma motivation.
Quel est ton prochain objectif ?
Le sport m’a redonné une confiance en moi incroyable et c’est grâce à lui si, aujourd’hui, je suis prête à me lancer pour concrétiser un objectif qui me trotte dans la tête depuis des années : devenir pompier volontaire.
Je ne suis pas encore apte pour effectuer les exercices pour y entrer mais je me suis renseignée, je suis motivée, j’ai confiance en moi et je travaille pour réussir en 2021. Se mettre une deadline, c’est important pour se donner les moyens de réussir.
En tant que femme a-t-il été plus ou moins difficile de commencer (et d’exercer) une activité physique par rapport à tes barrières, la société, le regard des autres ?
Le fameux regard des autres. On se met tellement de pression toute seule qu’on n’a pas besoin de donner de l’importance à cela. J’ai des barrières comme aller sereinement à la piscine, aller courir 30 minutes alors que je cours à l’allure d’une tortue malgré l’équipement adéquat. Mais je me dis que le plus important, c’est de prendre du plaisir pour moi, avoir le sourire quand je vais à la salle. Et je vous assure que le sourire, c’est très communicatif.
J’aime m’applaudir quand je finis une séance de fitness et j’aime m’entendre dire « c’était plus dur aujourd’hui mais tu l’as fait » et en général je finis en chantant sous la douche car la bonne humeur est toujours là après ma séance. Quand je vais à la salle, je ne m’occupe même pas de ce que fais mon voisin, je m’auto-challenge selon mon envie. Tant que j’aime ce que je fais, c’est tout ce qui compte.
Aujourd’hui, j’ai encore des kilos en trop qui se baladent mais je ne leur accorde plus tant d’importance que ça. Je me sens de mieux en mieux dans mon corps et dans ma tête, je fais attention sans me priver et c’est ça l’essentiel.
Quel message pourrais-tu livrer aux femmes et aux jeunes filles ayant envie de faire du sport mais n’osant pas ou aux femmes qui se persuadent que le sport n’est pas fait pour elles ?
Le sport englobe tellement d’activités différentes que chacune peut trouver celui qui convient et qui s’adapte à son âge, à ses capacités et son quotidien. Le sport peut se pratiquer où on veut, quand on veut et avec qui on veut.
Je pense également que c’est essentiel de trouver LE coach qui saura nous booster, nous donner l’envie de pratiquer avec plaisir, nous donner confiance en nos capacités pour une évolution adaptée. La personnalité, le feeling, la confiance en son coach, c’est la clé.
Et n’oubliez pas que le corps et l’esprit sont indissociables pour prendre du plaisir et avoir une régularité. Écoutez vos envies, testez, trouvez le sport qui vous convient et foncez les Girls, vous ne serez pas déçues.