Portrait #23 : Séverine

Séverine Coach

Séverine m’a contacté via le compte Instagram de Go Girlz, et grand bien lui en a pris. Parce que c’est quand même grâce au sport qu’elle a changé de vie (son site de coach ici). Alors, il fallait absolument son témoignage ici. Let’s Go Girl !

Quel(s) sport(s) pratiques-tu ? Et à quelle fréquence ?

Je fais du sport pour mon plaisir perso 2 à 3 fois par semaine, je fais de la musculation.

Quand as-tu commencé le sport et quelles étaient les raisons à l’époque ?

Depuis que je suis en âge de tenir debout sur mes deux jambes. J’ai commencé très tôt par la pratique de l’Acrosport en tant que voltigeuse, discipline que j’ai quitté vers mes 18 ans pour suivre mes études.

Puis je m’inscris dans une salle de sport pour bouger un peu, parce que la prof me convenait, pour m’échapper un peu de mon travail et ne penser qu’à moi. De fil en aiguille quelqu’un me parle d’une formation pour devenir coach sportif. J’ai une révélation, je me rends compte que je me sens heureuse quand je fais du sport, je me sens à ma place. Je décide alors de passer le BPJEPS pour en faire mon métier.

Où pratiques-tu ton sport et quel est ton spot favori ?

Je vais dans ma petite salle de sport à Saint Lazare (Les cercle de la forme) que j’apprécie pour son calme et sa tranquillité.

Séverine Coach

Qu’est-ce que t’apporte le sport au quotidien ?

Pour moi c’est une question d’équilibre. Étant coach sportive je donne des cours au quotidien, si je ne m’accorde pas ce temps personnel, je deviens folle et tourne en rond.

« C’est mon moment à moi, rien qu’à moi, cela me permet de me ressourcer, de recharger mes batteries. »

C’est avant tout pour prendre soin de moi d’un point de vue mental et physique et être à même de donner ensuite les meilleurs à mes coachings. Le sport m’a aussi permis de grandir et de me connaître mieux.

Le sport a-t-il changé la vision que tu avais de toi et ta vision du sport en elle-même ?

Ce n’est pas le sport en soi qui a changé la vision de moi-même, même si mon corps a changé. C’est surtout quand j’ai décidé de changer de métier que mon entourage m’a fait part de sa vision parfois restreinte du métier de coach souvent associé à un corps musclé sans cerveau, hélas.

Cela m’a permis de prendre confiance en moi de manière professionnelle, je n’ai aucun doute sur mes compétences en tant que coach. Je me sens légitime et à ma place grâce au sport.
Ma vision du sport a changé vu que ce n’est plus un hobby mais ma vie. Le sport a toujours été source de plaisir pour moi et c’est toujours le cas.

Quels ont été ton meilleur et ton pire moment sportif ?

Mon meilleur moment c’est quand j’enseigne. J’ai de la chance puisque, du coup, ces moments sont nombreux et quotidiens.

Mon pire aura été lors des tests de sélections pour rentrer dans l’école ou je me suis lamentablement vautrée au cours de LIA (Low Impact Aerobic). En dehors du fait que ce moment était clairement plein de dignité, je suis repartie avec une entorse et le lendemain, j’enchainais sur d’autres test physiques.

Séverine CoachQuel est ton prochain objectif ?

Mon studio de bien être, fidèle à mon principe de faire du sport par plaisir et non par contrainte. Je suis anti « no pain no gain ».

En tant que femme a-t-il été plus ou moins difficile de commencer (et d’exercer) une activité physique par rapport à tes barrières, la société, le regard des autres ?

En tant que femme coach : oui car, comme évoqué au-dessus, il y a encore beaucoup de stéréotypes et je suis hélas plus sujette à la drague lourde de la gente masculine.

Quel message pourrais-tu livrer aux femmes et aux jeunes filles ayant envie de faire du sport mais n’osant pas ou aux femmes qui se persuadent que le sport n’est pas fait pour elles ?

Je crois qu’il faut faire du sport parce qu’on en a envie, pour soi. Le sport ne doit pas être vu comme une contrainte ou créer des angoisses, bien au contraire il vise à vous aider à vous sentir mieux dans votre tête, dans votre vie, dans votre corps. Mais surtout il vise à vous aider à mieux vieillir. On a trop souvent tendance à l’associer à l’esthétisme, à tort, car cela engendre des pressions au sein de cette société.

Il n’y a pas qu’un sport, il existe plein de sport, il suffit de trouver celui qui vous convient. Peu importe le regard ou le jugement des autres. Ce que vous faites, vous le faites pour vous. Prenez ce temps pour vous car personne ne le fera à votre place, c’est une façon intelligente de prendre soin de vous.

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