J’ai rencontré Marie au cours d’un stage. Entre deux réunions elle m’a dit qu’elle était cheerleader. OMG ! Il fallait absolument que je l’interviewe. Ce sport n’étant pas encore démocratisé en France, son partage d’experience est indispensable. Let’s Go Girl !
Quel(s) sport(s) pratiques-tu ? Et à quelle fréquence ?
J’ai toujours fait beaucoup de danse, mais j’ai arrêté il y a 3 ans. Je voulais perdre un peu de poids, donc j’ai intégré l’équipe de pom-pom girls de mon école de commerce. On pratique tous les jeudis après-midi pendant 4 heures non stop. Nous apprenons des chorégraphies, puis nous avons des séances de stretching et de gainage.
Quand as-tu commencé le sport et quelles étaient les raisons à l’époque ?
J’ai commencé le sport à 6 ans avec la danse classique. J’ai arrêté parce que j’étais tétanisée à l’idée de participer au spectacle de fin d’année devant un public. J’ai repris la danse deux ans plus tard (moderne jazz et hip hop), parce que c’était la même prof de danse et parce que je retrouvais mes copines. Du coup, je n’avais plus peur du fameux spectacle de fin d’année, je me sentais plus à l’aise et en confiance.
Puis au lycée, je me suis inscrite à la Zumba, histoire de garder la forme (j’ai même participé à un festival de Zumba, le Zaf), puis j’ai essayé des cours de Fit’Ballet ponctuellement.
Après le lycée, j’ai intégré l’équipe de cheerleader de mon école pour plusieurs raisons : pour m’intégrer au sein de l’établissement scolaire de façon originale, pour l’esprit de groupe de l’équipe, pour le côté danse du cheerleading et surtout pour le plaisir !
Où pratiques-tu ton sport et quel est ton spot favori ?
Directement au sein de mon école de commerce.
Qu’est-ce que t’apporte le sport au quotidien ?
Le sport est une façon de créer du lien au sein de mon équipe, c’est aussi un moyen d’intégration et d’épanouissement dans ce groupe.
Le sport a-t-il changé la vision que tu avais de toi et ta vision du sport en elle-même ?
Ma vision du sport n’a pas vraiment changé depuis que je pratique une activité physique. Le sport doit être principalement du plaisir.
Avec les pom-pom girls, j’ai beaucoup plus confiance en moi. Lorsqu’on doit effectuer une prestation devant 300 personnes, on doit être entraînées et concentrées un maximum. J’ai appris à avoir plus d’assurance et à être fière du résultat.
Je m’affirme aussi en assumant cette pratique qui souffre de clichés bien souvent négatifs.
Quels ont été ton meilleur et ton pire moment sportif ?
Mon pire souvenir reste ce moment de gêne à 6 ans pour le fameux spectacle de fin d’année.
Mon meilleur souvenir, c’est cette année lors de la compétition inter-campus pendant laquelle mon équipe a gagné haut la main. C’est comme un accomplissement, nous avons travaillé pour ça, on s’est entraîné toute l’année. J’étais satisfaite de notre travail et du résultat !
Quel est ton prochain objectif ?
Continuer les pom-pom, bien entendu. J’ai commencé la course à pieds mais c’est difficile pour le moment. J’aimerais m’accrocher pour y trouver du plaisir et me sentir bien après chaque footing.
En tant que femme a-t-il été plus ou moins difficile de commencer (et d’exercer) une activité physique par rapport à tes barrières, la société, le regard des autres ?
Je n’ai jamais rencontré de difficulté en tant que femme à pratiquer une activité physique. D’autant plus que je suis une adepte de la danse, qui est un sport à majorité féminine.
Quel message pourrais-tu livrer aux femmes et aux jeunes filles ayant envie de faire du sport mais n’osant pas ou aux femmes qui se persuadent que le sport n’est pas fait pour elles ?
Osez ! Qui ne tente rien n’a rien. C’est valable pour tout dans la vie et encore plus dans le sport. C’est un épanouissement personnel, il ne faut pas passer à côté de quelque chose qui peux vous faire du bien. Let’s Go Girlz !