Sophie, c’est une copine de Sarah, elle a une vie chargée. Gérante d’un restaurant à Paris (le privé de dessert), elle se déplace exclusivement à vélo. Pour autant, elle ne s’estime pas sportive. Du coup, je lui ai fait changer d’avis. Let’s Go Girl !
Quel(s) sport(s) pratiques-tu ? Et à quelle fréquence ?
Au quotidien, je fais du vélo de ville, c’est mon unique moyen de locomotion (je fais en moyenne entre 5 et 10 kms par jour, jusqu’à 20 kms les jours très chargés).
Je vais aussi à la salle de sport deux fois par semaine pour des cours collectifs. Mes séances s’organisent autour de deux cours : un soft (body balance / mix fitness) suivi d’un cours cardio (abdo-fessiers / body sculpt). Ce qui doit correspondre à trois heures de cours par semaine.
Depuis trois mois, je découvre les joies de femme enceinte. Du coup, j’ai ralenti le rythme mais je vais reprendre doucement avec du yoga prénatal.
Quand as-tu commencé le sport et quelles étaient les raisons à l’époque ?
Où pratiques-tu ton sport et quel est ton spot favori ?
Pour le vélo, Paris est mon terrain de jeu ! On tombe parfois par hasard sur de vraies pépites architecturales.
En ce qui concerne la salle de sport, il s’agit de Néoness.
Qu’est-ce que t’apporte le sport au quotidien ?
En plus de joindre l’utile à l’agréable, le vélo me met instantanément de bonne humeur et je ressens une vraie sensation de liberté.
« C’est aussi un moment à moi qui me permet de lâcher le contrôle complètement. »
On ne peut pas exclure le côté gratifiant de voir son corps se raffermir, son endurance s’améliorer, bref d’avoir une meilleure condition physique.
Les cours en salle m’apportent à la fois un côté relaxant voire spirituel (pour le cours soft) mais c’est aussi un défouloir (pour le cours cardio). Après chaque séance, je suis fière de m’être dépensée et d’avoir tout donné pendant ces cours. J’ai aussi la chance de rencontrer des gens au travers des cours collectifs et c’est un bon moyen de créer des liens.
Le sport a-t-il changé la vision que tu avais de toi et ta vision du sport en elle-même ?
La vision que j’avais de moi n’a pas vraiment changé, je suis juste contente d’avoir un corps en meilleure forme. En revanche, je constate mes progrès, et je suis fière de pouvoir pédaler plus rapidement par exemple. Voir le chemin parcouru est gratifiant.
Ma vision du sport avant 2013 était négative, je détestais ça. Quand j’ai commencé, je ne me rendais pas compte du sentiment de bien-être et de tous les bienfaits que cela peut procurer.
« Aujourd’hui, c’est indispensable à mon équilibre physique et mental. »
J’en viens même à me donner des challenges personnels, comme essayer de battre mon propre record à vélo lors de mes trajets quotidiens. J’avoue que je ressens aussi une petite fierté quand j’arrive à dépasser des hommes à vélo.
Quels ont été ton meilleur et ton pire moment sportif ?
Quel est ton prochain objectif ?
Me mettre en plus au yoga que j’ai pratiqué épisodiquement et à la méditation (corps et esprit, tout est lié).
En tant que femme a-t-il été plus ou moins difficile de commencer (et d’exercer) une activité physique par rapport à tes barrières, la société, le regard des autres ?
Absolument pas ! Il n’y a pas de place pour le jugement dans la vraie pratique sportive ou alors on n’a vraiment rien compris.
Je ne recule devant aucune tenue pour aller au sport d’ailleurs, et au risque de paraitre girly, je dis souvent que le sport, c’est 50% le sport et 50% la tenue.