Portrait #4 : Cecilia

Cecilia gym suedoise

L’interview de Cécilia a eu lieu chez moi en plein été, autour d’un thé. Cécilia n’aimait pas le sport, genre vraiment pas, du coup elle vous explique pourquoi aujourd’hui elle ne peut plus s’en passer. Let’s Go Girl !

Quel(s) sport(s) pratiques­-tu ? Et à quelle fréquence ?

Je fais de la gym suédoise, normalement 2 à 3 fois par semaine (en fonction de mon travail et des cours proposés). De temps en temps je cours, mais j’ai un peu perdu le rythme, du coup je pratique de la marche active.

Quand as­-tu commencé le sport et quelles étaient les raisons à l’époque ?

Plus jeune, je n’étais pas vraiment sportive. J’ai fait un an de volley vers mes 11 ans et plus rien jusqu’à mes 30 ans.

J’ai donc repris avec de la gym suédoise en suivant une copine (une fois par semaine) et, depuis un an, j’ai pris mon abonnement annuel. J’y vais plus souvent et seule. J’aime bien la gym suédoise parce que c’est un mélange de muscu, cardio et d’étirements en musique. Le sport n’est plus une obligation puisque j’aime ce moment.

« Je ne fais pas un sport pour faire du sport. J’y vais par plaisir. »

Où pratiques­-tu ton sport et quel est ton spot favori ?

A Paris, autour du travail ou près de chez moi. La gym suédoise est une association qui utilise les gymnases communaux et proposent des cours tous les jours dans tous les arrondissements de Paris. Je n’ai pas de spot favori mais plutôt des cours préférés en fonction du professeur.

Cecilia Gym Suédoise

Qu’est­-ce que t’apporte le sport au quotidien ?

La gym me permet d’avoir un moment pour moi. Je ne pense à rien d’autre quand je suis au sport. Je fais le vide dans mon esprit, c’est mon moment de liberté. Je me laisse aller, je ne me sens pas jugée par les autres. J’ai appris à ne plus faire attention aux regards des autres, j’ai pris confiance en moi.

Grâce au sport, j’ai une approche de mon quotidien différente. Si j’ai un souci au travail, je vais au sport me défouler et je relativise.

« Je prends du recul, je suis moins dans le contrôle et ça fait du bien. »

Le sport a­-t-­il changé la vision que tu avais de toi et du sport ?

Je vois physiquement mon corps s’affiner, je ressens une amélioration mentale. Une bonne énergie après chaque cours, une satisfaction personnelle d’avoir fais quelque chose pour moi.

Grâce au sport, j’ai une vision plus modérée lorsque je rencontre des problèmes. C’est une évolution minime mais j’apprends à ne pas vouloir être parfaite.

À l’époque, je trouvais que le sport c’était dur, au lycée j’étais obligé d’en faire et c’était une contrainte. Alors qu’aujourd’hui le fait de voir que j’arrive à me bouger, je me rends compte que le sport m’est accessible et j’y prends même du plaisir.

Quels ont été ton meilleur et ton pire moment sportif ?

Mon meilleur moment c’est lorsque j’ai réussi à faire deux cours à la suite. J’étais fière d’avoir pu atteindre mon objectif.

Mon pire moment, lors d’un cours de zumba, je me suis sentie mal. Impossible de respirer et j’ai eu peur physiquement.

Quel est ton prochain objectif ?

J’aimerais bien tester d’autres niveaux de gym (intensif) pour travailler l’endurance, sortir de ma zone de confort et garder la ligne. Reprendre plus régulièrement le footing en me donnant des objectifs de kilomètres (faire 10 kilomètres au printemps).

En tant que femme est-­il plus ou moins difficile pour toi d’exercer une activité physique ?

Non, je n’ai rencontré aucune difficulté à pratiquer une activité physique en tant que femme. Les seuls obstacles que j’ai pu croiser, ce sont les barrières que je me suis mises personnellement.

Quel message pourrais­-tu livrer aux femmes et aux jeunes filles?

Essayer, je suis la preuve vivante en tant que non sportive de naissance. Aujourd’hui, je suis contente d’aller à la gym.

Même si on n’a pas confiance en soi, il faut se lancer et trouver le sport qui est fait pour soi.

« Ce sport t’apportera ce dont tu as besoin : lâcher prise, perdre du poids, prendre confiance… »

 

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