Portrait #5 : Léa

Léa

Dans ma famille, nombreuses sont les femmes inspirantes. Cette semaine, je vous propose le portrait de Léa. Léa, c’est ma cousine et la force qu’elle transmet est incroyable. Si un jour vous la rencontrez, prenez le temps de l’écouter. En attendant, elle explique pourquoi et comment elle s’est mise aux arts martiaux, let’s Go Girl !

Quel(s) sport(s) pratiques-tu ? Et à quelle fréquence ?

Je pratique du Pencak Silat, deux fois par semaine. C’est un mélange de différents arts martiaux indonésiens, ça se situe entre le self­-défense et l’équilibre dans certaines postures.

Quand as-tu commencé le sport et quelles étaient les raisons à l’époque ?

Il y a un an, un ami m’avait parlé de ce sport qu’il pratiquait depuis déjà une année. Il avait appris énormément et m’a proposé de venir à un cours d’essai. Ça m’a beaucoup plu et je voulais me remettre au sport alors j’ai décidé de rester et cela fait un an.

Où pratiques-tu ton sport et quel est ton spot favori ?

J’en fais tous les mardis et les jeudis soir dans un gymnase à Fresnes. La salle est donc mon spot favori, mais si je pouvais choisir, je préférerais pratiquer en extérieur, dans un parc par exemple.

Léa

Qu’est-ce que t’apporte le sport au quotidien ?

Un apaisement, pouvoir se défouler et avoir ce sentiment de bien­-être à la fin d’une séance.

Le sport a-t-il changé la vision que tu avais de toi et ta vision du sport en elle-même ?

J’ai toujours aimé le sport donc ma vision du sport n’a pas vraiment changé.

« Par contre, le Pencak Silat m’a aidé à prendre conscience de la force de mon corps et de ses capacités. »

Quels ont été ton meilleur et ton pire moment sportif ?

Le pire moment a été la deuxième ou troisième séance, tout le monde pratiquait déjà et j’étais totalement perdue, heureusement que le groupe s’entraide.

Mon meilleur moment a été quand je me suis surpassée lors d’une séance après quelques semaines d’arrêt. Ca m’a fait un effet incroyable, comme si cela m’avait manqué.

Quel est ton prochain objectif ?

J’aimerais beaucoup faire de la musculation, mais il faut du temps et les séances du Pencak sont plus adaptées à mes horaires.

En tant que femme a-t-il été plus ou moins difficile de commencer (et d’exercer) une activité physique par rapport à tes barrières, la société, le regard des autres ?

Oui, il n’y avait apparemment aucune femme dans le groupe au début et cela m’angoissait assez, mais je fus surprise de voir qu’une autre femme avait décidé de faire ce sport en même temps. On était donc deux dans un groupe constitué majoritairement d’hommes. Ils ont tout de même été très gentils et ont toujours fait en sorte qu’on puisse suivre malgré l’avance qu’ils avaient. Par ailleurs, j’avais déjà fait de la musculation en salle il y a un an et j’étais très mal à l’aise quand je devais travailler le haut du corps, car c’était dans la partie où il n’y avait QUE des hommes. Les seules femmes étaient mes copines que je forçais à venir pour ne pas me sentir seule.

Quel message pourrais-tu livrer aux femmes et aux jeunes filles ayant envie de faire du sport mais n’osant pas ou aux femmes qui se persuadent que le sport n’est pas fait pour elles ?

Qu’il faut oser. C’est dur et c’est certainement plus mental que physique en réalité.

« Mais il faut se dire que plus on vient de loin, plus on peut être fière. »

Léa

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