Notre rencontre avec Cécile a eu lieu au parc Montsouris, c’était l’été et son smile était contagieux. Elle m’a expliqué son hyper activité mentale, et son engouement pour la gym suédoise. D’ailleurs, l’un ne va pas sans l’autre aujourd’hui, let’s Go Girl !
Quel(s) sport(s) pratiques-tu ? Et à quelle fréquence ?
La gym suédoise, entre 6 et 7 heures par semaine (1 à 2 heures par jour).
Quand as-tu commencé le sport et quelles étaient les raisons à l’époque ?
Plus jeune, j’étais hyperactive, du coup j’étais inscrite à pleins d’activités. Mais après le Bac, j’ai complètement arrêté (par manque de budget et de temps par rapport à mes études).
J’ai recommencé le sport avec la gym suédoise en 2016, j’avais une copine qui pratiquait et je trouvais sympa l’idée de s’amuser ensemble tout en faisant du sport. Si j’avais été seule, je n’y serais pas allée. J’avais une image négative des cours collectifs. J’ai donc essayé un peu par défaut finalement, et il se trouve que j’ai adoré.
Où pratiques-tu ton sport et quel est ton spot favori ?
Dans plusieurs salles dans Paris (Beaubourg, Strasbourg Saint-Denis, Stalingrad, Montparnasse) via l’application de la gym suédoise, je sélectionne le lieu par rapport aux profs et aux cours proposés.
Qu’est-ce que t’apporte le sport au quotidien ?
C’est un défouloir, ça me permet de mieux dormir, d’être en forme (ne plus être essoufflée en montant les escaliers), de ne penser à rien et de me sentir forte physiquement.
« Ca aide à avoir de la confiance en soi. »
Le sport a-t-il changé la vision que tu avais de toi et ta vision du sport en elle-même ?
Oui ça a changé le vision sur moi : je me sens mieux dans ma peau. Je me pose moins de questions et je regarde moins en détail mon physique. Je ne vois plus les défauts parce que je me sens mieux. Le sport m’a permis d’accepter mon corps, et de laisser de côté l’aspect physique. Ce qui m’intéresse aujourd’hui, ce n’est plus ce à quoi ressemble mon corps mais ce dont il est capable par la performance.
Quels ont été ton meilleur et ton pire moment sportif ?
Mon pire moment, c’était quand ma prof en cours intensif a été remplacée par un prof qui demandait un niveau assez élevé aux élèves. A l’époque, pour moi c’était trop dur, l’exigence du prof était supérieure à ce que j’avais l’habitude de fournir. Découvrir un nouveau programme qui te pousse dans tes retranchements m’avait traumatisé. Mais ce cours qui m’a fait mal autant physiquement que mentalement m’a appris énormément. Aujourd’hui, j’adore ce prof et grâce à lui je m’en sors vraiment haut la main.
Mon meilleur moment, c’était l’été 2016, j’y allais 2 fois par jour j’avais augmenté la cadence. Et lors d’un cours qui, d’habitude me semblait difficile, je me suis rendue compte que tout me paraissait plus facile. Voir le fruit de mon travail et de mon investissement, c’était tellement agréable.
Quel est ton prochain objectif ?
Je suis actuellement la formation pour être animatrice de gym suédoise et la valider, c’est mon prochain objectif.
En tant que femme a-t-il été plus ou moins difficile de commencer (et d’exercer) une activité physique par rapport à tes barrières, la société, le regard des autres ?
Je n’ai eu aucune difficulté à pratiquer en tant que femme la gym suédoise. Après c’est vrai qu’il y a principalement des femmes dans ces cours. Mais je ne me suis jamais posée la question.
Quel message pourrais-tu livrer aux femmes et aux jeunes filles ayant envie de faire du sport mais n’osant pas ou aux femmes qui se persuadent que le sport n’est pas fait pour elles ?
Quand je suis au sport j’oublie tout, et ça fait un bien fou. Se sentir plus forte, musclée, dynamique, c’est beaucoup pour mieux vivre et être mieux dans sa tête. Alors je dirais à toutes ces femmes qui ont des vies bien chargées que le sport permet de faire le vide et de ne penser à rien pendant un temps qui n’appartient qu’à nous. Et juste pour ça, ça vaut le coup.