Portrait #100 : Stéphanie

Stéphanie a pris le temps de réfléchir à toutes mes questions, elle m’a envoyé un long mail avec toutes ses interrogations et ses expériences sportives. Nous nous sommes retrouvées devant le carrousel de l’Hôtel de Ville de Paris, ce fût un moment passionnant de réflexions. Let’s Go Girlz !

Quel(s) sport(s) pratiques-tu ? Et à quelle fréquence ?

Je pratique la musculation, et je m’entraîne 5 fois par semaine si tout se conjugue bien entre mon travail et ma vie personnelle. J’aime beaucoup la natation aussi, j’y vais de temps en temps. En revanche, je n’y vais pas pour pratiquer une activité physique mais parce que j’adore être dans l’eau.

Quand as-tu commencé le sport et quelles étaient les raisons à l’époque ?

J’ai testé différents sports plus jeune (badminton, gym) sans vraiment jamais accrocher réellement. Puis, arrivée au collège, j’ai découvert la course à pieds, que j’ai dans un premier temps détestée. Encouragée par mon prof de sport de l’époque, j’y ai pris goût et j’en ai fait durant quelques années. A cette époque, cela me permettait de me vider la tête, d’être fière de moi quand je réussissais à courir un peu plus longtemps, un peu plus vite et c’était tout. Puis, j’ai arrêté.

En arrivant à la fac, je voulais reprendre une activité physique. J’ai découvert une petite salle de musculation sur le campus et j’ai eu envie de tester. J’avais 19 ans et je suis entrée dans un autre monde qui m’a plu. Il y avait quelques jeunes de mon âge mais assez peu, la moyenne d’âge était entre 35 et 45 ans. Tout de suite, ils sont venus vers moi pour me montrer les mouvements, ce qu’il fallait faire ou pas. Je me suis sentie à ma place très rapidement même si j’étais la seule fille, je sentais que j’avais trouvé mon sport. J’en ai fait pendant deux ans. Les remarques de l’entourage sont venues très rapidement : « c’est un sport de bonhomme, ils sont tous dopés, c’est de la gonflette, dès que tu arrêtes tu perds tout, ça n’est pas vraiment un sport, et encore moins un sport de filles, tu n’es pas féminine et ça ne va pas arranger ton cas, tu veux ressembler à un homme ». Bref, je n’ai pas su à cette époque être plus forte que ces réflexions, j’ai arrêté la fac, j’ai déménagé et j’ai stoppé la musculation avec. En fait, j’ai arrêté le sport pendant plus de 20 ans.

J’ai repris en septembre 2018 car j’avais beaucoup grossi et que je voulais perdre du poids pour une question de santé. J’ai osé, non sans beaucoup de mal et après de longues minutes à attendre dans ma voiture, à franchir les portes d’une salle de sport. J’ai commencé par du cardio exclusivement, ce que je détestais mais je le faisais pour me remettre au sport, parce que je savais que ça me faisait du bien de bouger de façon générale mais sans aucun plaisir. Et puis en février, la salle dans laquelle j’étais, a fermé et on m’a fait découvrir une salle de sport associative dans laquelle j’ai retrouvé la musculation. A l’heure actuelle, j’ai perdu beaucoup de poids (presque 60kg) et j’aimerais en perdre encore. Ce qui a changé c’est qu’aller m’entraîner n’est plus fait dans le but uniquement de perdre du poids mais aussi pour prendre du plaisir, évoluer.

Où pratiques-tu ton sport et quel est ton spot favori ?

Je m’entraîne dans une petite salle associative : le Club Guerchois, à deux pas de chez moi, dans le Berry. Ça a un côté extrêmement confortable. Je sais que je n’ai pas besoin de perdre 20 à 30 minutes en voiture par trajet pour m’entraîner. Je rentre du boulot, je me change et j’y suis.

Qu’est-ce que t’apporte le sport au quotidien ?

Le sport et plus particulièrement la musculation m’a permis de m’ancrer, de me révéler à moi-même. Il me permet un équilibre dans ma vie. Si j’ai passé une mauvaise journée, je sais que mon entraînement me permettra d’être mon exutoire et de décharger toutes les tensions négatives et j’en sortirai apaisée. Si j’ai passé une bonne journée, mon entraînement me fera le plus grand bien aussi, c’est mon moment de détente à moi et rien qu’à moi. C’est un vrai moment de plaisir.

Je vois la musculation comme un outil. Un outil d’empowerment, c’est-à-dire comme une prise de pouvoir d’abord sur moi, mais aussi une prise de pouvoir collective. Cette pratique sportive me permet de contrôler mon corps, de le travailler, de le transformer, de pouvoir agir dessus en fonction de l’exercice que je choisis de faire. Il me pousse à me positionner, à réfléchir sur ce que je veux ou ce que je ne veux pas. Et collective car je gagne en confiance en moi, j’ose être celle que je suis et j’ose m’affirmer en groupe. Ce sport m’a réveillé en quelques sortes. J’ai toujours été admirative des sportifs et sportives, mais j’avais tellement peu confiance en moi que je pensais ne pas avoir les qualités pour être moi-même sportive. Alors, je suivais leurs entraînements et leurs exploits en les voyant comme quelque chose d’inaccessible pour moi. En découvrant ou redécouvrant la musculation, je me suis sentie à ma place, je me suis autorisée à être sportive et à aimer d’autres sports aussi.

La musculation me permet de me réconcilier avec mon corps. C’est un long processus et je n’en suis qu’au début, malgré tout, les changements sont là et je les ressens. La force physique que je développe me permet de me sentir plus forte mentalement et inversement. Mentalement, je suis forte, je m’autorise à me l’avouer, même si j’ai encore un peu de mal, je sais que je peux y arriver. Avec du temps, du travail, de la patience, de la rigueur (de la discipline), je sais que je serai capable d’y arriver. Et si j’échoue, je me relèverai. C’est une certitude ancrée en moi. A chaque kilo soulevé, je m’assume un peu plus. J’apprends à être indulgente et bienveillante envers moi-même et mon corps. J’ai longtemps (presque 40 ans en fait…c’est horrible à dire) détesté mon corps, de par l’image qu’on me renvoyait et que j’avais de lui. J’ai intégré des paroles comme étant des vérités et je me suis construite avec : trop grande, trop massive, trop souriante, trop tout en fait. Plus tard, à chaque blessure physique, je me suis dit que mon corps n’était pas capable, qu’il était trop ou pas assez. Aujourd’hui, je le remercie, vraiment. 40 ans à se faire malmener et il est toujours là, chaque jour un peu plus fort que la veille. Malgré tout ce que je lui ai fait, il me porte, me permet de faire ce dont j’ai envie, il me suit quand je lui demande de pousser 10 kg de plus, quand je fais un nouveau mouvement. Il est là et ne me lâche pas. Alors, j’apprends à le découvrir, à l’aimer avec ses petites et grandes cicatrices, à le chouchouter aussi. J’apprends à dire stop quand je sens que c’est trop et qu’il a besoin de repos, j’apprends à lui faire du bien quand je lui en ai demandé beaucoup. J’apprends l’indulgence envers moi-même. Je ne me dis plus que je suis nulle et que je n’y arriverai pas, mais que j’y arriverai plus tard. Je suis en harmonie avec lui et avec moi, même si parfois mes vieux démons refont surface, je me ressaisis très rapidement. Je me sens mieux dans ma tête et dans mon corps, en termes de mouvance, de ma force. J’apprends à ressentir mon corps, à penser chaque geste que je fais. Je prends soin de ce corps pour que cette extraordinaire machine puisse continuer le plus longtemps possible de me permettre de faire ce que j’aime. Je fais les mêmes gestes qu’auparavant, en revanche, je les ressens de façon différente dans mon corps et dans ma tête. Tout cela me donne un sentiment de bien-être et de sérénité indescriptible.

Bref j’apprends à m’aimer et purée que c’est bon !

Le sport a-t-il changé la vision que tu avais de toi et ta vision du sport en elle-même ?

Oh que oui ce sport a changé beaucoup de choses et notamment la vision que j’avais de moi. Je pratique un sport qui n’est pas considéré comme féminin et pourtant je ne me suis jamais aussi sentie femme qu’actuellement. J’ose me dire que je suis féminine (et chacun sa propre vision) juste parce que je m’accepte telle que je suis. Ce corps que je jugeais de façon très négative, je l’accepte aujourd’hui. J’ai vu des changements physiques et au-delà de la perte de poids, sans ce sport, je n’aurais jamais pu me sentir aussi féminine à ma façon, mais c’est celle-là et elle me convient. C’est moi tout simplement.

Même si j’ai toujours voulu faire de la musculation sans jamais vraiment oser, j’avais une image déformée de la réalité. Pour moi, il suffisait d’être fort et point barre. Or, cela demande beaucoup plus que juste pouvoir soulever un certain poids. Il faut réfléchir à son mouvement, le ressentir pour comprendre quel muscle s’engage et comment. Pour pouvoir être efficace pendant l’entraînement, cela demande aussi de penser ou repenser son alimentation, son sommeil. Tout cela c’est imbriqué en même temps. Je suis venue à la salle pour maigrir et au final c’est tout mon mode de vie qui s’en est trouvé changé et dans lequel je me retrouve. Grâce à la musculation, j’apprends à être indulgente envers moi-même. J’accepte d’échouer, de ne pas y arriver. Je fais la paix avec mon corps, il est tellement plus fort que ce que je pensais.

Ce sport m’aide à accepter celle que je suis, à me découvrir. Je sais pourquoi je fais tout cela, j’aime énormément ce que je fais et je le fais pour moi et pour personne d’autres. C’est ok si vous n’aimez pas ce sport, en revanche moi je l’aime et je m’y retrouve alors la vision des autres et bien, elle passe au-dessus maintenant. Que ce soit pour ce sport et pour la façon de vivre ma vie aussi. C’est ma façon à moi de m’aimer et c’est un sentiment de liberté formidable.

En arrivant à la musculation il y a quelques mois, je n’osais pas. A chaque mouvement que l’on me faisait voir, dans ma tête, je me disais : jamais je ne vais y arriver. Je me suis rendue compte que c’est une phrase que je disais aussi à haute voix « je ne vais pas y arriver, je ne sais pas ». J’ai été soutenue par une personne que j’ai rencontrée à la salle. Je crois qu’il a cru en moi à une période où je ne croyais que très peu en moi. En me faisant faire certains exercices, il m’a permis d’y croire, de me montrer que j’en étais capable, que je pouvais y arriver, maintenant ou un peu plus tard. J’ai appris que j’étais capable de faire plus de choses que ce que je pensais, j’ai appris à être fière de moi quand je réussis un mouvement ou que j’ai fait un bon entraînement. J’ai aussi appris à accepter de ne pas réussir. Ne pas réussir à soulever ces quelques kilos de plus, à ne pas faire ce mouvement. J’apprends à accepter les jours sans, parce que je sais qu’ils ne dureront pas et à aimer, les jours de mieux. C’est toujours ainsi que j’ai toujours fonctionné, je n’en avais juste pas pleinement conscience.

On en revient à cette notion d’empowerment dont je parlais plus haut. Cela va au-delà de la simple notion de pouvoir. C’est oser y croire, c’est être soi, c’est s’accepter dans toute son entièreté. Je suis plutôt réservée et timide. Quand je suis à la salle, j’ai l’impression d’être invincible. En tant que femme, du moins pour moi, c’est un sentiment incroyable, qui me donne une force mentale de dingue. Je sais que je ne le suis pas, que bien d’autres sont plus fort-e-s que moi, malgré tout, je me sens forte et je sais que ça va aller, quoi qu’il se passe, ça va le faire. Un homme m’a dit un jour : « les défis à la salle sont les défis de la vie ». Cette phrase m’a énormément parlé. Maintenant, je comprends pourquoi. En réussissant à la musculation, j’ose être moi et je le ressens dans tous les domaines de ma vie. J’ose et je m’autorise beaucoup plus de choses qu’avant.

Quels ont été ton meilleur et ton pire moment sportif ?

J’ai beaucoup réfléchi à cette question et je ne crois pas avoir de pire moment. En tout cas, ça n’est pas ainsi que je veux les voir. Je me dis toujours « Dans la vie, on ne perd jamais. Soit on gagne. Soit on apprend ». C’est quelque chose que j’essaie d’appliquer dans ma vie de tous les jours et notamment le sport. Parfois, je n’y arrive pas : mon mouvement n’est pas bon, je ne fais pas le nombre de répétitions que je me suis fixé, le poids choisi est trop lourd. Alors, l’égo en prend un petit coup, malgré tout j’essaie de comprendre pourquoi, comment m’améliorer. J’aime apprendre et grâce à la musculation, j’apprends tous les jours. Quand je n’y arrive pas, cela me donne la force d’essayer encore et encore. C’est aussi grâce à l’échec que l’on grandit.

Mon meilleur moment, j’en ai tellement qu’il m’est difficile d’en choisir un seul. Cela va être toutes les fois où je rajoute une répétition, une série de plus, quelques secondes de plus à mon mouvement. Le moment aussi où je me dis : « ça y est j’ai compris le mouvement, mon corps et ma tête l’ont intégré, je comprends quel muscle travaille, je le ressens, c’est gagné ». C’est aussi toutes les fois où je me sens fière d’y être arrivée. Ce sont mes victoires, c’est quelque chose de magique et de puissant comme sentiment.

Quel est ton prochain objectif ?

J’ai des objectifs sportifs assez simples. Je veux réussir à faire des tractions, sans aide des élastiques. Actuellement, je n’y arrive pas. Je ne me mets pas une pression de dingue et je patiente. Je veux aussi réussir à faire des « vraies » pompes et pas sur les genoux comme je les fais en ce moment. Ces objectifs évoluent en même temps que moi.

Un de mes objectifs mais absolument pas sportif c’est réussir à venir habiller comme je le veux. Si je souhaite mettre un débardeur, que je le fasse. J’ai énormément évolué ces derniers mois sur ce terrain-là, mais actuellement je me mets encore beaucoup de barrière. Je sens que je ne suis pas prête. Alors j’y vais à mon rythme.

Sinon, plus globalement, c’est de continuer de m’entraîner en prenant un plaisir immense à faire ce que je fais, de la façon dont je le fais. Je veux continuer de ressentir ce bien-être énorme quand je m’entraîne, aussi bien dans mon corps que dans ma tête. C’est la première fois que je ressens cela en faisant du sport et qu’est-ce que c’est bon !

En tant que femme a-t-il été plus ou moins difficile de commencer (et d’exercer) une activité physique par rapport à tes barrières, la société, le regard des autres ?

En tant que femme, je ne sais pas. Peut-être que si j’avais été un homme, avec tous les kilos que j’avais en trop, ça aurait été aussi dur en septembre 2018 de commencer. Clairement ma plus grande barrière a été dans ma tête : oser franchir la porte de cette salle de sport. En y entrant, je n’ai vu personne qui me ressemblait. J’avais l’impression d’être perçue comme la grosse qui vient s’inscrire dans une salle de sport pour tenter de perdre ses kilos. Est-ce vraiment ce que les autres pensaient ? Je ne sais pas et je ne saurais jamais. La première fois, je suis restée une heure dans ma voiture avant d’oser franchir cette porte. Je me mettais sur le vélo ou le tapis de course, celui qui était le plus au fond et je faisais ce que j’avais à faire. J’avais juste honte, honte de ce corps alors que la société, les réseaux sociaux, nous demandent d’avoir un ventre plat, des cuisses fines et un cul rebondi. Je n’avais rien de tout cela et pourtant j’y allais. Avec du recul, je crois que c’était principalement le regard que je portais sur moi qui a été le plus dur avant même que le regard des autres. Tout le monde a un avis sur tout le monde : trop grande, trop petite, trop grosse, trop mince, trop musclée, trop molle, etc. Maintenant, j’avance pour moi. J’ai toujours été plus grande que les autres filles voire même de certains garçons. J’ai toujours été taxée de garçon manqué et c’est maintenant que je prends conscience de la dureté de ces mots. On m’a rarement demandé, et même encore maintenant, si j’avais besoin d’aide pour porter telle ou telle chose. Par contre, il semblait normal que j’aide les autres parce que j’étais la plus grande. Je ne pense pas que les gens le faisaient de façon à me blesser, c’était juste hyper maladroit. Grâce à la musculation, j’apprends à faire quelque chose de ce corps « trop » aux yeux de beaucoup. 

Là, où je ressens bien que je suis une femme c’est vis-à-vis des remarques et venant principalement des femmes comme : mais tu vas vraiment au sport presque tous les soirs ?  Quand j’étais en couple, j’avais droit à : mais ton mec ne te dit rien ? et ton fils ? Comme si le fait d’avoir un travail, des enfants, et éventuellement être en couple nous empêche de faire une ou des activités qui nous procurent du plaisir. Alors que cela n’empêche en rien tout cela, bien au contraire même. C’est en étant épanouie personnellement et individuellement, que je peux à nouveau me consacrer à l’autre et y prendre du plaisir aussi. Je le dis tout le temps, sachons être égoïste de temps en temps : penser à nous, à ce que nous aimons, ce qui fait que l’on se sent bien. Le sport c’est mon moment à moi et rien qu’à moi, même si j’aime énormément le partager avec d’autres personnes.

Concernant les personnes avec qui je m’entraîne, je ressens beaucoup de bienveillance. Ils n’hésitent pas à me dire si mon mouvement est pourri, à me montrer comment l’améliorer, à me montrer des techniques pour décharger ou charger ma barre plus facilement, pour le faire toute seule. Il n’y a qu’un truc qui me rend dingue, c’est l’espèce de paternalisme de certains. Je ne supporte absolument pas et très souvent, je me retiens car j’ai envie de leur rentrer dans les plumes alors que je pense qu’au fond d’eux, ils pensent bien faire. Je reste calme, même si j’ai envie d’exploser et je me dis que c’est à nous les femmes de faire évoluer les mentalités et de leur montrer que l’on n’est pas ces petites choses fragiles qui vont se casser en deux si elles portent 2 kgs comme ils l’imaginent sûrement.

Quel message pourrais-tu livrer aux femmes et aux jeunes filles ayant envie de faire du sport mais n’osant pas ou aux femmes qui se persuadent que le sport n’est pas fait pour elles ?

J’aimerais leur dire que ça n’est pas LE sport qui n’est pas fait pour elles, c’est CE sport qui ne leur correspond pas. Tu veux faire du foot, de la danse, de la musculation, du roller et bien fonce ! Fais-toi plaisir. Et si quelqu’un se moque, redresse la tête et continue tant que ça te plait. Tu ne sais pas quel sport faire, teste pour trouver celui qui te plaira. Surtout ose et tu verras que le sentiment de fierté qui va en découler, c’est juste magique et ça personne ne pourra te l’enlever.

Suivez votre propre rythme, pas celui des autres. Faire du sport, ça ne veut pas dire faire 100 tractions ou courir un marathon. C’est bouger son corps, le mettre en mouvement, l’appréhender, apprendre à le découvrir et découvrir comment il fonctionne. Et ça, n’importe quel sport peut vous faire ressentir cela. Faites l’impasse des avis des uns et des autres, vous le faites pour vous et seulement pour vous. Entourez-vous des bonnes personnes, celles qui motivent, qui poussent à aller un peu plus loin que ce que tu te crois capable de faire, celles qui seront là aussi pour vous écouter quand vous douterez parce que, oui vous allez douter et c’est bien normal. Fuyez celles qui projettent leurs propres peurs, leurs propres barrières sur vous. Il y aura toujours quelqu’un pour vous donner un avis que vous n’avez pas demandé sur votre sport, votre physique, votre tenue, votre entraînement. Et surtout osez aborder les gens qui vous inspirent que ce soit dans la vraie vie, sur les réseaux sociaux, peu-importe, faites-le. Souvent, les gens passionnés ne demandent qu’à partager leur passion, leurs connaissances.  Fais de ton mieux chaque jour, même si ce mieux est moins bon que la veille, tu as fait de ton mieux et c’est le principal.

Et n’oublie pas de prendre du plaisir dans ce que tu fais, toujours !

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