Portrait #101 : Nadiège

J’ai rencontré Nadiège au cours de d’Happy Fit, c’est une femme puissante qui aime rire aux éclats, et se dépasser. Let’s Go Girlz !

Quel(s) sport(s) pratiques-tu ? Et à quelle fréquence ?

Actuellement, je fais des séances de renforcement musculaire à la maison, à raison de 3 à 4 séances par semaine.
D’ici peu, j’espère reprendre les cours collectifs, Zumba et body combat essentiellement en salle 1 à 2 fois par semaine. Je participe aussi aux cours d’Happy Fit, j’essaie d’y aller au moins 2 fois par mois.
Quand mon corps et mon esprit sont motivés, je pratique un peu de course à pied. Et en ce moment, il me réclame de la natation.

Quand as-tu commencé le sport et quelles étaient les raisons à l’époque ?

Au plus loin que je me souvienne, j’ai toujours fait du sport. Du coup, il y a plusieurs époques.
Ça a commencé à 8 ans mais c’était une décision de ma mère qui voulait que je sache nager. Ça ne me faisait pas trop envie au début et puis je me suis rendue compte que j’aimais ça. Je n’ai jamais rechigné à faire du sport, j’attendais la séance hebdomadaire en primaire et au collège j’étais toujours en avance aux cours d’EPS. À 13 ans, j’ai voulu faire du judo. La raison ? Mon amoureux en faisait. Il a arrêté très vite, moi j’ai continué pendant 10 ans. À 15 ans, j’ai voulu goûter aux joies du sport collectif. Ma famille entière baigne dans le handball, alors pendant très longtemps, j’ai fait du judo l’après-midi et du handball le soir en priant pour que les compétitions de l’un et de l’autre ne tombent pas en même temps.
À 20 ans, j’ai commencé des études pour être professeur de sport mais j’ai arrêté au bout de 4 ans parce que je préférais pratiquer pour moi plutôt que de donner des instructions. Je n’avais pas encore mesuré la portée que le sport pourrait avoir. Cependant, je ne regrette pas mon choix d’avoir arrêté mes études de STAPS pour me chercher professionnellement.

Pendant ma période de trentenaire, j’ai fait du sport pour maigrir mais la raison première a toujours été de me sentir bien.

Où pratiques-tu ton sport et quel est ton spot favori ?

Je pratique le sport partout : à la maison, chez Neoness, une salle de sport proche de chez moi, et j’adore aussi en faire dehors.

Qu’est-ce que t’apporte le sport au quotidien ?

Le sport me permet de me sentir bien mentalement et physiquement, il m’apporte avant tout du bien être général. S’il s’écoule 3 semaines sans que j’en fasse, je ne me sens pas bien. C’est le moment où je suis tellement focalisée sur ma pratique que j’en oublie le reste. Je vis mon sport pour moi, rien que pour moi, sans jugement, juste dans l’instant.

C’est un excellent exutoire et ça me permet d’oublier quand le moral est en berne voire même de me rebooster. C’est un peu comme une drogue mais uniquement avec les bons côtés. J’aime ressentir les courbatures, elles me font me sentir vivante, je suis en mouvement, je suis satisfaite de ma séance.

Le sport a-t-il changé la vision que tu avais de toi et ta vision du sport en elle-même ?

Le sport a toujours eu une place importante dans ma vie. Le sport me fait me sentir forte et confiante. Quand je fais du sport, j’aime prendre du plaisir, mais j’aime aussi beaucoup me surpasser. Aujourd’hui je me cherche encore sportivement, j’aime toujours autant le sport, j’aime cette sensation d’être en mouvement et d’évoluer dans l’espace, mais j’ai choisi des sports individuels. Principalement pour me retrouver avec moi-même et me focaliser essentiellement sur moi, j’ai besoin de me recentrer sur moi.

Plus jeune, le sport était synonyme de compétition, il y avait bien entendu la notion de plaisir. Si je n’aimais pas un sport, je ne pratiquais pas, mais j’étais une compétitrice avant tout, et j’étais principalement dans le sport collectif. Ma vision du sport a évolué avec ma vision de la vie en général : j’ai eu besoin de faire du sport pour moi avant de le faire pour un collectif.

Quels ont été ton meilleur et ton pire moment sportif ?

Je n’ai pas de vraiment de meilleur moment. Le seul fait de pouvoir faire, est un bon moment.
Mon pire moment c’est quand je me suis battue avec l’arbitre après un match de hand, il y a environ 20 ans. Elle avait arbitré comme un pied et je pense qu’elle m’avait pris en grippe. Je n’ai d’ailleurs pas fini le match, l’entraîneur m’a sortie et je suis allée prendre ma douche. En sortant du hall des sport, elle m’a dit un truc qui ne m’a pas plu et on s’est battues. J’ai été convoquée à la ligue mais je leur ai dit que j’arrêtais le hand parce que j’étais consciente d’avoir dépassé les bornes.

Quel est ton prochain objectif ?

J’ai envie d’évoluer et de tester de nouveaux sports, peut-être le taekwondo comme ma fille pratique, ou m’inscrire au judo. J’ai besoin de sortir de ma zone de confort et de me dépasser.

En tant que femme a-t-il été plus ou moins difficile de commencer (et d’exercer) une activité physique par rapport à tes barrières, la société, le regard des autres ?

Non parce que je pense qu’au fond, j’ai toujours fait du sport pour moi avant tout. Et depuis 2 ou 3 ans, j’apprends à faire du sport en étant bienveillante envers moi même et aussi envers les autres. Sans jugement, sans moquerie, sans jalousie. Juste faire du sport et y prendre du plaisir.

Quel message pourrais-tu livrer aux femmes et aux jeunes filles ayant envie de faire du sport mais n’osant pas ou aux femmes qui se persuadent que le sport n’est pas fait pour elles ?

Il y a un ou des sports pour chacune d’entre nous ! Du yoga au CrossFit, de la natation au curling, etc. Le sport apporte tellement ! N’oubliez pas d’en faire pour les bonnes raisons, trouvez celles qui vous sont propres et surtout n’en faites pas par obligation.

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