Portrait #19 : Dorothée

Dorothée Danse Classique

Dorothée est une copine de Sonia et d’Annabel. Elle me donne rendez-vous chez elle, et, dans son salon, nous avons causé contrôle de soi, course à pied et objectif marathon. Let’s Go Girl !

Quel(s) sport(s) pratiques-tu ? Et à quelle fréquence ?

Je pratique la danse classique quatre heures par semaine. Ainsi que le running à hauteur de 40 à 50 kms par semaine en trois ou quatre sorties.

Quand as-tu commencé le sport et quelles étaient les raisons à l’époque ?

Ma soeur faisait de la danse classique, j’allais la chercher après ses cours et ça m’a donné envie de pratiquer à mon tour. Pour moi c’était un sport de petite fille, j’y allais avec mon justaucorps rose, mes chaussons et mon chignon. Quand je dansais j’étais dans mon univers de douceur, comme dans un cocon.
J’en ai donc fait pendant 14 ans (jusqu’à mes 17 ans). Puis j’ai arrêté pendant quelques années et grâce à une amie qui m’a entraînée dans un cours de danse, j’ai eu à nouveau la révélation. Depuis cinq ans, chaque semaine il me tarde d’avoir mes deux cours.
Pour le running, j’ai commencé il y a environ quatre ans. Mon père et ma soeur sont des marathoniens et je me suis dis « pourquoi pas, c’est le sport qui peut m’aider à me sentir bien, à perdre mes quelques kilos en trop » et c’est un sport en extérieur. Je me suis mise doucement à chausser mes baskets et depuis j’y trouve un réel intérêt c’est une vrai évasion à chaque sortie. C’est mon moment.

Dorothée Danse ClassiqueOù pratiques-tu ton sport et quel est ton spot favori ?

La danse, très facile c’est à 200 mètres de chez moi dans une belle et grande salle.
Pour le running tout est possible : bois de Vincennes, bords de Marne, bords de Seine, forêt, bord de plage, autour des lacs… Bref à chaque fois qu’il y a la possibilité!
Mon spot préféré, c’est le bois de Vincennes, les parcours ne se ressemblent jamais.

Qu’est-ce que t’apporte le sport au quotidien ?

Le sport au quotidien est une belle source d’énergie. Lorsque je pratique mes sorties de course à pied à l’heure du déjeuner au travail, c’est top je suis super efficace l’après-midi et je suis zen.
Sur les grosses sorties du week end, le running m’apporte la satisfaction, le bien-être d’avoir accompli un challenge (distance ou temps). La course à pied me libère de mon quotidien et en même temps ça me permet de trouver les solutions à des problématiques professionnelles. Après chaque séance, je ressens une sensation de récupération, comme une bonne nuit de sommeil.

« La course m’aère l’esprit et me redonne de l’énergie. »

Pour la danse, j’ai une vraie sensation de douceur, de relaxation même si ça reste très physique (surtout sur pointe), en rentrant du cours c’est toujours une bonne nuit de sommeil derrière. La danse me cadre (la structure, la rigueur me conviennent parfaitement) et m’apaise. C’est toujours intense et je finis chaque cours épuisée (mais d’une bonne fatigue).

Le sport a-t-il changé la vision que tu avais de toi et ta vision du sport en elle-même ?

Je pensais que la danse était un sport inaccessible, que c’était le sport de mon enfance. Mais, depuis ma reprise j’ai compris que c’est aussi un sport d’adulte. Et qu’en plus je peux progresser encore et encore.

« Je me dis qu’aujourd’hui le sport est réellement accessible à tous, il faut juste un peu de volonté. »

La vision que j’ai de moi a bien évidemment changée. Je me lance des défis et je me rends compte que je suis capable de le faire et même d’aller au delà. Je pense que ça a développé une partie de confiance en moi, de croire en ce que je suis capable de faire.
Il y a également un sentiment de fierté lorsque mes proches me félicitent, même si en vrai je déteste recevoir des compliments. Ma vie est beaucoup plus équilibrée depuis que j’ai repris le sport. Je me sens bien dans mes baskets et dans ma tête.

Dorothée Danse ClassiqueQuels ont été ton meilleur et ton pire moment sportif ?

Mon meilleur moment  : courir mon premier semi-marathon avec ma sœur à l’autre bout de la planète (Singapour). Quelle fierté de partager ce moment et cette nouvelle expérience.
Mon pire souvenir : je crois que je n’en ai pas car même les échecs se transforment en super souvenir à la longue.

Quel est ton prochain objectif ?

Passer sous la barre des 1h55 pour semi marathon, c’est mon objectif pour 2018 et pourquoi pas faire le marathon de Paris en 2019.

En tant que femme a-t-il été plus ou moins difficile de commencer (et d’exercer) une activité physique par rapport à tes barrières, la société, le regard des autres ?

Je ne pense pas. Pour la danse il est tout à fait naturel pour une fille de pratiquer ce sport. En ce qui concerne la course à pied finalement, il n’y a pas de barrières. Le regard des autres m’importe peu, je pense que l’on pratique une discipline sportive pour soit pour se ressourcer et se découvrir.

Quel message pourrais-tu livrer aux femmes et aux jeunes filles ayant envie de faire du sport mais n’osant pas ou aux femmes qui se persuadent que le sport n’est pas fait pour elles ?

Y croire, foncer et ne pas douter. Chacune d’entre nous est capable de se surpasser et de trouver la bonne énergie. Le sport est un vrai moment de détente, un moment pour soi pour se ressourcer et se challenger.

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