Portrait #65 Justine

Justine a crée un site internet (trucs de nanas) qui file des astuces sportives, des recettes originales de saison, etc. Elle a développé un programme sportif adapté à chacune : Objectif Super Nana. C’est donc un dimanche matin pluvieux de décembre que Justine m’a accueilli chez elle entourée de sa famille, pour me partager ses expériences sportives. Nous avons discuté de performances, de plaisir, de la maternité dans une ambiance familiale conviviale. Let’s Go Girlz !

Quel(s) sport(s) pratiques-tu ? Et à quelle fréquence ?

J’aime varier les activités ! Je pratique la barre au sol, le Fit Ballet, le BarreShape au moins l’un de ces trois sport, une fois par semaine.
Le yoga une fois par semaine, le week-end à la maison ou en alternance avec un Pilates en semaine. Puis selon la météo, mon humeur, mon planning : un dynamo, une sortie run etc.
Chaque semaine est différente, je fais en fonction de mes envies, mes besoins et mon planning professionnel et familial.

Quand as-tu commencé le sport et quelles étaient les raisons à l’époque ?

J’ai toujours fait du sport ! Je suis presque née dans une salle de sport, mes parents en ont ouvert une lorsque ma mère était enceinte de moi. J’ai pratiqué la danse classique dès l’âge de 5 ans. J’aimais énormément la danse (jazz, hip hop…), je me voyais bien danser derrière les stars en tournée et être sur scène ! Puis j’ai fait du fitness à 18 ans et de la course à 21 ans. J’étais étudiante dans une ville loin de mes parents, je pratiquais énormément, entre 4 et 5 fois par semaine principalement pour m’occuper et me maintenir en forme.

Quand je suis devenue journaliste, j’ai découvert plein d’activités. Cela m’a ouvert de nouvelles voies et une autre vision sportive. Lors de ma première grossesse, j’ai diminué le sport et commencé le yoga et le Pilates afin de vivre mon état en pleine conscience. Je n’avais pas le choix, je souhaitais respecter mon corps et ce que je vivais à ce moment-là.

Aujourd’hui, j’aime enrichir ma vie de pratiques différentes et développer l’effet bien-être du sport avant tout.

Où pratiques-tu ton sport et quel est ton spot favori ?

À la maison ou en petits studios cosy. J’adore le studio du BarreShape, du Fit Ballet, au Quee,  Chez Simone…

Qu’est-ce que t’apporte le sport au quotidien ?

C’est mon équilibre ! Si je ne l’ai pas, je suis une bombe prête à exploser, je ne me sens pas bien, je tourne en rond et mes proches voient la différence.

Le sport a-t-il changé la vision que tu avais de toi et ta vision du sport en elle-même ?

Lorsque je pratiquais la danse au Conservatoire, j’étais uniquement danseuse. Je ne m’imaginais pas faire un autre sport. Pour moi, je n’étais bonne qu’en danse : un point c’est tout. Jeune adulte, je suis devenue bigorexique, je pratiquais énormément de fitness. Le sport était synonyme de performance ou d’amincissement. Puis, j’ai pris conscience de mon corps, de ce que je lui demandais. Je suis devenue mère et j’ai compris que je ne pouvais pas contrôler mon corps, qu’il fallait que je l’écoute, que j’en prenne soin.

Le sport est devenu mon ami.

Aujourd’hui, je pratique une activité pour mon plaisir. Je vais à un cours de sport parce que j’en ai envie ou parce que j’en ressens le besoin. J’aime aussi pouvoir multiplier les activités et en découvrir de nouvelles chaque semaine, c’est à la fois de la curiosité dû à mon métier mais aussi pour mon bien-être physique.
Les compétitions type marathon, par exemple, ont été très importantes à des moments clés de ma vie. Je les ai vécu comme un nouveau départ, un challenge pour moi que je devais affronter. Et du coup, ça l’a été aussi pour mes proches…

Quels ont été ton meilleur et ton pire moment sportif ?

Mon premier (et mon seul pour l’instant) marathon a été le meilleur et le pire moment sportif !

Les moments de difficulté m’ont bouleversé, ce ne fût pas facile de les accepter sur le moment. En revanche, les moments d’euphories ressentis pendant ce marathon sont sources de joie. Je l’ai fait avec une amie et tous les souvenirs que j’ai avec elle de ce jour sont uniques et émouvants. Nous nous sommes portées mutuellement, c’était extraordinaire.

Quel est ton prochain objectif ?

J’aimerais faire une formation de Pilates mais aussi me spécialiser en pré et post natal. En tant que journaliste, auteure dans la forme, j’ai besoin de me former davantage. J’aimerais aussi faire des courses  d’obstacles, des trails…

En tant que femme a-t-il été plus ou moins difficile de commencer (et d’exercer) une activité physique par rapport à tes barrières, la société, le regard des autres ?

Non ça n’a pas été mon cas, car j’ai baigné dans cet univers depuis l’enfance. Mais c’est parfois compliqué de faire comprendre son mode de vie aux personnes non sportives.

Quel message pourrais-tu livrer aux femmes et aux jeunes filles ayant envie de faire du sport mais n’osant pas ou aux femmes qui se persuadent que le sport n’est pas fait pour elles ?

Avec Objectif Super Nana, le programme que j’ai lancé en janvier, c’est ce que j’essaye de faire comprendre. Ce n’est pas LE sport qui n’est pas fait pour vous, c’est que vous n’avez pas encore découvert VOTRE sport ou votre coach. Parfois une rencontre avec un coach ou une activité sportive vous révèle !

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